Dans les coulisses de la moisson 2023
Comme chaque année, la moisson est le moment où les agriculteurs récoltent le fruit de toute une année de travail. Sur cette page, nous avons le plaisir de partager avec vous ce temps fort de la vie du Groupe avec les agriculteurs et les collaborateurs VIVESCIA.
Au cœur de la moisson 2023 avec les agriculteurs VIVESCIA
Dans les coulisses de la moisson, au cœur des services de la Coopérative
Quel est ton rôle tout au long de l’année ?
Tout au long de l’année, nous sommes 6 au laboratoire. Ma mission première est d’assurer le retour des échantillons préparés en silos au laboratoire, qu’ils soient pris en charge et analysés. Je dois aussi m’assurer que les résultats rendus soient fiables. Cela représente une quinzaine d’espèces. Le service commerce peut ainsi vendre les lots au bon client avec la qualité la plus adaptée aux cahiers des charges.
Quel est ton rôle tout au long de l’année ?
Tout au long de l’année, nous sommes 6 au laboratoire. Ma mission première est d’assurer le retour des échantillons préparés en silos au laboratoire, qu’ils soient pris en charge et analysés. Je dois aussi m’assurer que les résultats rendus soient fiables. Cela représente une quinzaine d’espèces. Le service commerce peut ainsi vendre les lots au bon client avec la qualité la plus adaptée aux cahiers des charges.
J’organise également le travail en fonction des problématiques de l’année. C’est la 3e moisson que je vis au sein du laboratoire et tous les ans il y a une problématique différente qui nécessite une adaptation. Les problématiques sont très souvent dictées par la météo lors de la récolte, ce qui conditionne l’activité au cours des mois qui suivent.
Et plus spécifiquement durant la moisson ?
Pendant la moisson, mon équipe est doublée avec le recrutement de 6 intérimaires et le rythme change. La prise en charge des échantillons est identique à celle en cours d’année ; nous réceptionnons les échantillons et faisons des analyses complémentaires à celles effectuées en silo (mycotoxines, temps de chute de Hagberg, mise en germination, réception lentilles entre autres). Ainsi, nous faisons beaucoup d’analyses à la fois pour rassurer les clients et anticiper la problématique de l’année.
Nous analysons également tous les échantillons des essais du service agronomique. Cette mission doit être effectuée rapidement car l’objectif pour les agronomes est de connaître les caractéristiques avant la commande des semences par les associés-coopérateurs.
A quoi ressemble ta journée type durant la moisson ?
J’arrive avant l’équipe afin d’effectuer les tâches administratives telles que l’extraction et l’envoi des résultats à nos différents interlocuteurs, les commandes des consommables, ... .
Quand l’équipe arrive je confie les différentes tâches en organisant au mieux l’activité selon nos priorités. Je suis avec eux le reste de la journée pour les accompagner et les aider.
Que préfères-tu dans cette période de la moisson ?
Ce que j’aime en moisson, c'est l’intensification de l’activité. Il faut s’adapter, organiser ; mon principal objectif étant de satisfaire les diverses demandes.
Pour toi, moisson ça rime avec ?
- Adaptation — adapter l’activité aux demandes et aux problématiques de l’année
- Cohésion d'équipe — l’adaptation nécessite une cohésion d’équipe en cas de surcroît d’activité à un poste de travail
- Rigueur — c’est primordial car les résultats doivent être fiables, la commercialisation en dépend
Quelles sont vos missions ?
Ludovic — Nous sommes une quinzaine de collaborateurs basés à Pringy. Nous avons environ 90 sites à gérer dont 1 usine de granulation et deux stations de semences sur le périmètre du service maintenance de Pringy (rayon d'action de 200 kilomètres.)
Quelles sont vos missions ?
Ludovic — Nous sommes une quinzaine de collaborateurs basés à Pringy. Nous avons environ 90 sites à gérer dont 1 usine de granulation et deux stations de semences sur le périmètre du service maintenance de Pringy (rayon d'action de 200 kilomètres.)
Notre rôle est de veiller au bon fonctionnement des machines à travers 3 types de maintenance :
- La maintenance préventive : tout au long de l'année, nous faisons de la surveillance des machines pour éviter les pannes.
- La maintenance corrective : quand une panne survient, il faut la réparer.
- Et depuis quatre ans, à travers la maintenance vibratoire. C’est un type de maintenance qui permet de mesurer les fréquences de vibrations d'un équipement sans l’ouvrir. Nous sommes ainsi capables de détecter si le matériel a besoin d'un graissage, d'un remplacement de pièce ou si tout va bien. C’est un vrai gain de temps pour nous.
Et pendant la moisson, qu'est-ce qui change ?
Nicolas — Le rythme ! Les pannes peuvent être plus fréquentes en début de moisson, comme par exemple les préleveurs, car ils servent moins, voire pas du tout, le reste de l’année. Il y a plus d’adrénaline, et ça change du quotidien : c’est moins répétitif, on vit au jour le jour.
Ludovic — En effet, le rythme change du tout au tout. On vit au rythme des dépannages. On va d’un silo à un autre en fonction des besoins des équipes. On peut tomber sur différentes situations ! On est un peu des magiciens… (rires).
Une fois le problème réglé, les équipes sont contentes et nous on a un vrai sentiment de satisfaction du travail accompli.
Justement, quelle est votre journée type en période de moisson ?
Nicolas — Nous n'avons pas vraiment de journée type. On arrive à 7h45 à l’atelier de Pringy et suivant les demandes d'intervention reçues et leur degré d’urgence, notre responsable nous donne les directives et priorités pour la journée. Ensuite, on part en intervention avec notre véhicule et le matériel adapté à la situation. Mais, s’il y a une urgence supérieure sur un autre site, on peut être amené à bouger.
Finalement pour vous, « Moisson » ça rime avec ...
Nicolas — Avec « été » et forcément la récolte des grains qui va avec.
Mais également avec « conduits », car on a des usures dans les tuyaux des machines qui peuvent être surmenées à cette période, notamment avec certains grains plus abrasifs que les autres.
Ludovic — Avec « réaction », parce qu’on fait tout notre possible pour être réactif.
Avec « prévention » car malgré la période soutenue, la sécurité de chacun est primordiale. On a beaucoup d’intérimaires qui arrivent, beaucoup de circulation sur les sites avec les associés-coopérateurs, alors on veille à notre sécurité et à celles des autres.
Et enfin avec « pression », pas uniquement celle que l'on peut rencontrer dans nos missions mais aussi celle que l'on boit (rires). Notre travail de maintenance au quotidien permet le bon fonctionnement des silos qui vont stocker les grains, qui seront ensuite transformés notamment en bière grâce à nos malteries !
Quel est ton rôle tout au long de l’année ? Quelles sont tes missions ?
Tout au long de l'année, je gère la gestion des flux et du stockage sur les différents sites. J'orchestre les réceptions et les expéditions, mais également les enlèvements en bout de champs (en période de moisson). Cela nous évite de réceptionner de la marchandise sur un site pour ensuite la déplacer sur un autre site. Grâce à cela, on emmène la marchandise directement au bon endroit et on optimise la logistique !
Quel est ton rôle tout au long de l’année ? Quelles sont tes missions ?
Tout au long de l'année, je gère la gestion des flux et du stockage sur les différents sites. J'orchestre les réceptions et les expéditions, mais également les enlèvements en bout de champs (en période de moisson). Cela nous évite de réceptionner de la marchandise sur un site pour ensuite la déplacer sur un autre site. Grâce à cela, on emmène la marchandise directement au bon endroit et on optimise la logistique !
Je m’occupe aussi des planifications annuelles, des entretiens annuels avec mes collaborateurs et de la gestion des formations obligatoires (travaux en hauteur, SST, CACES, port de charges, ...).
Par ailleurs, une fois par mois, on fait des réunions entre les responsables de pôles du territoire et des comités de pilotage CARE pour parler notamment de la sécurité des personnes et de l’environnement. Pendant la Safety Week, on fait des ateliers ensemble, c’est plus convivial et ça permet de se retrouver.
Pour finir, dès le mois de janvier, je lance le processus de recrutement des saisonniers pour la moisson.
Justement, pendant la moisson, quelle est ta journée type ?
Je commence ma journée tôt au bureau notamment pour regarder les flux et les stocks rentrés la veille avec des chiffres arrêtés. J'enchaîne avec une réunion à 8 h avec mes collègues responsables de pôles du territoire Sud pour échanger sur la moisson et se relayer différents points.
Toutes ces informations me permettent ainsi d'organiser au mieux la journée de mes collaborateurs.
Pendant la journée, je passe beaucoup de temps au téléphone pour gérer le quotidien et je me déplace sur les différents sites.
J'essaie également de faire beaucoup de relationnel avec les collaborateurs et les associés-coopérateurs.
Peux-tu nous parler de la gestion des filières sur ton pôle ?
J’ai deux sites qui font des filières. Par exemple, on fait du Lu Harmony, de la farine Francine ou encore du Cœur d’Epi. Et tout ça sans insecticide de stockage.
Je réceptionne également du bio sur un site.
Pour moi, ces filières nécessitent 3 points de vigilance particuliers :
- S’assurer de la propreté absolue des cellules de stockage
- S’assurer qu’il n’y ait plus aucun dispositif de traitement sur les sites (cuves et pompes retirées)
- S’assurer de la bonne connaissance des filières à la fois des associés-coopérateurs mais également des personnels permanents et saisonniers qui ont un rôle majeur au moment de la réception des grains.
Pour toi, moisson rime avec ...
- Bienveillance — Pour moi, il est important d'être bienveillant auprès de tous les collaborateurs : ça ne sert à rien de s'énerver, la communication est la clé.
- Sécurité — Il y a beaucoup de mouvement et de passage sur les sites. Dès que j'arrive sur un site je mets mon chasuble haute visibilité et je le garde même au bureau (rires). Il y a aussi des interdictions : ce n'est pas le rôle d'un saisonnier d'aller nettoyer une cellule dans un silo. La sécurité avant tout !!
- Travail — C’est une période majeure pour nous : les agriculteurs récoltent le fruit d'une année et pour nous le travail effectué lors de la moisson va conditionner notre travail tout au long de l'année. Il est donc essentiel d’être impliqué et sérieux.
- Bonne humeur — Bien sûr, c'est une période intense, mais il ne faut pas oublier de travailler dans la bonne humeur et de se détendre quand l'instant le permet.