Rencontre avec Florian Royer, associé-coopérateur dans la Marne


Florian reconnaît volontiers que sa perception de la Coopérative a évolué depuis qu’il est membre du Comité Jeunes (mars 2023) : « C’est vrai que j’avais de nombreux a priori, surtout après la fermeture de notre silo, en 2019, que nous avions mal vécue, plus sur la forme que sur le fond, du reste ». Le programme de formation, notamment sur la gouvernance de la Coopérative, et les différentes rencontres organisées avec les administrateurs et le Président l’ont aidé à appréhender la complexité des problématiques à gérer. « Ma vision a changé quand j’ai découvert le niveau de maîtrise des sujets des administrateurs. Lorsqu’on pose une question, on reçoit toujours une réponse. » De quoi rassurer ce jeune agriculteur installé depuis une dizaine d’années seulement après son BTS en technologie végétale complété par une licence en agronomie. « Ma relation avec la Coopérative, c’est pour l’essentiel avec mon technico-commercial et lorsqu’il a changé, nous étions un peu réticents mais finalement, le nouveau est très compétent, aussi, et il s’appuie sur un service agronomique très performant. » Une expertise et une performance qu’il attribue aussi aux autres services de la Coopérative, des achats à la commercialisation des grains en passant par la collecte, qui reste pour lui le cœur du métier.
« Quand je discute avec des collègues qui sont chez les concurrents, j'ai l'impression que VIVESCIA est bien placé au niveau prix et que les équipes silos et commerce ont réussi à compenser au mieux la perte de valeur consécutive à la moisson catastrophique de cette année », se félicite-t-il. Le programme TRANSITIONS, dont il fait partie depuis le début, est pour Florian une excellente illustration de la capacité de la Coopérative à inventer des solutions pour l'avenir : « C'est une avancée majeure pour évoluer vers une agriculture résiliente et j'espère que ce programme, pionnier en France, va se poursuivre et nous pousser à aller encore plus loin dans nos changements de pratiques ». Il apprécie tout particulièrement l'accompagnement technique concret : « Nous travaillons sur des simulateurs avec nos vraies valeurs ». Pour l'avenir, Florian souhaite que VIVESCIA continue à placer l'humain au centre de ses préoccupations, malgré sa taille importante et sa dimension internationale. « C'est primordial », insiste-t-il, « il ne faudrait pas sacrifier l'humain dans la course à la performance ». Ses attentes ? Des solutions pour lever les freins agronomiques actuels et accéder à de nouveaux marchés de niche à forte valeur ajoutée et, aussi, « continuer à être représenté auprès des instances publiques. C'est important, de se sentir soutenu, et ça fait bouger les choses », conclut-il.