Agriculture durable : des solutions pour les agriculteurs et les consommateurs
Le monde agricole est en pleine révolution : volatilité du prix des productions, revenus agricoles en berne depuis cinq ans, aléas climatiques, renforcement des réglementations environnementales et sociétales, agribashing... Pour faire face à ces défis, la coopérative VIVESCIA est en mouvement. Avec son plan de transformation vers une agriculture durable, elle répond aux besoins de chacun. L’agriculture durable signifie bien plus que la protection de l’environnement pour nous. Elle doit aussi être durable pour les agriculteurs !
Qu’est-ce que l’agriculture durable selon VIVESCIA ?
VIVESCIA : « Pour le groupe coopératif VIVESCIA, l’agriculture durable doit d’abord l’être pour les agriculteurs : elle doit leur permettre de vivre de leur métier et leur garantir un revenu pérenne. Elle nous concerne aussi directement pour que VIVESCIA soit reconnu en tant que fournisseur durable et acteur responsable par ses clients. A l’évidence, l’agriculture durable passe aussi par des pratiques de production agricole respectueuses des ressources et des territoires pour apporter aux Hommes une alimentation quotidienne saine et de qualité. Ces pratiques ont 3 avantages majeurs : elles protègent les sols, premier patrimoine des agriculteurs ; elles valorisent leurs savoir-faire ; et elles restaurent la confiance vis-à-vis du consommateur-citoyen. »
L’agriculture durable, c’est une démarche de progrès. Que fait VIVESCIA pour « avancer » et « faire avancer » les agriculteurs ?
« Nous investissons, nous proposons et nous nous transformons pour accompagner les agriculteurs vers demain, en étant au plus près de leurs besoins car chaque exploitation agricole est différente… et celles de demain seront encore plus différentes les unes des autres. Personne ne doit rester au bord du chemin. C’est le sens de notre projet de transformation. L’agriculture durable est à la croisée de tous les engagements que nous avons pris dans le cadre de ce plan d’actions : évolution des pratiques culturales, de la logistique, des offres de services, des relations avec les agriculteurs et nos clients industriels… L’enjeu est de proposer des solutions ciblées, personnalisées, et de plus en plus digitalisées. »
Chez VIVESCIA, quand on parle d’agriculture durable, on parle donc à la fois économie, environnement, climat, société...
« Tout est lié. Toutes les actions mises en œuvre dans le cadre de ce plan de transformation concourent à apporter de la valeur ajoutée à toutes les étapes des métiers agricoles. Et comme nous sommes présents sur toute la chaine de valeur du grain, nous intervenons partout où nous le pouvons : agronomie, logistique, mise en place de filières durables avec les acteurs de l’agro-alimentaire, offres personnalisées et services digitaux pour nos adhérents… Ce sont autant de leviers à actionner, différents mais interdépendants, au service de l’agriculture durable. »
Les agriculteurs traversent une période difficile. Dans un tel contexte, l’agriculture durable n’est-elle pas un luxe ?
« L’agriculture durable telle que nous la concevons n’est pas synonyme d’augmentation des coûts d’exploitation agricole. Au contraire ! Notre objectif est précisément de réduire les charges. Mais aussi d’apporter de la valeur ajoutée à toutes les étapes du travail du grain pour améliorer les revenus des agriculteurs… et leur permettre d’être encore là demain. Cette approche implique surtout de changer les méthodes de travail dans les champs, de produire différemment, et éventuellement d’investir : par exemple dans des espaces de stockages à la ferme qui apportent à la fois des revenus complémentaires et donne de la valeur à l’exploitation… »
L’agriculture durable n’est donc pas une « mode » ?
« Pas chez VIVESCIA ! L’agriculture durable est la condition de la pérennité des activités agricoles. Cette pérennité rime avec rentabilité et acceptabilité de ces activités par le citoyen-consommateur. L’agriculture durable n’est donc pas non plus pas un artifice de langage pour répondre aux critiques souvent formulées à l’encontre du monde agricole. Aujourd’hui, les agriculteurs sont souvent montrés du doigt. C’est injuste car c’est méconnaître à la fois l’histoire et les progrès accomplis par la science. »
Méconnaître l’histoire et les progrès accomplis par la science… Pouvez-vous préciser ?
« Après-guerre, quand on a demandé aux agriculteurs de produire suffisamment pour nourrir le pays, ils ont accompli leur devoir. Pendant des années, les réponses techniques et chimiques ont permis de faire progresser les rendements et de satisfaire la demande. Mais ces dernières années, pour des raisons autant environnementales qu’économiques, les agriculteurs français ont dû questionner ces modèles et devenir des as de la précision : employer une dose calculée au plus juste et au bon moment, produire plus avec moins… et mieux préserver ainsi la qualité des sols et la biodiversité de nos campagnes. Cette perspective-là, c’est le sens même de la mission de VIVESCIA : accompagner les agriculteurs dans l’évolution de leur exploitation et accroître leurs performances, économiques, sociétales et environnementales. Nous n’avons donc pas attendu que l’agriculture durable soit « à la mode » pour en faire. La « durabilité » fait partie de notre ADN de coopérative. »